The Skater

The Skater doesn’t trust The Architect. He thinks any other architect would do a better job. He’s worried about things not getting finished properly. Neither The Skater nor his mother The Client, has the ability to imagine a space that does not yet exist. They are at the complete mercy of the imagination of The Architect.

Despite being unable to visualize the inside of his future home, The Skater has a vision of himself living in an unfinished building site with wires and bare light bulbs hanging from the ceiling. He has heard stories from his mother of people (mostly architects) living for years in unfinished houses, climbing a ladder to use the toilet, having their clothes permanently covered in builders dust.

Architects, of course, can survive for years in conditions that most normal human beings would consider as being unacceptable. With their imagination, the bare walls are already clothed in vibrant streaming light, cascading down through the sculpted voids from a brilliant blue firmament. Scudding white clouds are half glimpsed through the skylight that they can’t quite afford yet.

Ideally The Skater would like a half-pipe in the garden and lots of plugs that work.

Le Skateur

Le Skateur ne fait pas confiance à L’Architecte. Il pense que n’importe quel autre architecte fera un meilleur travail. Il s’inquiète que cela ne va pas être fini correctement. Ni Le Skateur, ni sa mère (Le Maître d’Ouvrage) n’ont la capacité d’imaginer un espace qui n’existe pas encore. Ils sont à la merci de l’imagination de l’Architecte.

Malgré cette incapacité à visualiser l’intérieur de sa future demeure, Le Skateur s’imagine vivant dans un chantier avec fils et ampoules nues qui pendent au plafond. Sa mère lui a raconté des histoires de personnes (pour la plupart architectes) qui ont vécu des années dans des maisons inachevées, grimpant une échelle pour accéder aux toilettes, en permanence recouvertes d’une poussière de ciment.

Les architectes, bien sûr, peuvent rester longtemps dans un environnement considéré par d’autres êtres normaux comme complètement inacceptable. Dans leur imagination, le parpaing brut se drape déjà d’une lumière blanche céleste qui rebondit dans une composition de volumes harmonieux. Ils voient des petits nuages cotonneux à travers une verrière qui n’existe encore que sur un dessin.

Dans ses rêves, Le Skateur voit le jardin aménagé en ‘halfpipe’ et sa chambre équipée de prises qui fonctionnent.